Organes: Primitif du foie - Type: Cholangiocarcinome avec une mutation de type FGFR2.
Incyte MAJ Il y a 4 ans

Étude FIGHT-202 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du pemigatinib chez des patients ayant un cholangiocarcinome avancé/métastatique ou non résécable, précédemment traités, en échec et présentant une translocation FGFR2. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cholangiocarcinome correspond à un cancer des voies biliaires. Il représente près de 3 % des cancers gastro-intestinaux et environ 10 à 15 % des tumeurs malignes hépato-biliaires. Il touche l'épithélium de l'arbre biliaire intra ou extra hépatique c'est à dire le tissu formant l'ensemble des canaux collectant la bile. La cause exacte du cancer des voies biliaires est, à ce jour, encore inconnue par contre des facteurs de risque sont mieux connus. Le cancer ou tumeur provient de mutations de l’ADN au sein des cellules ; ce qui entraînent un développement accru et un accroissement incontrôlé des cellules. Le récepteur du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR), est une famille de récepteurs très présents dans de nombreux types de cellules tumorales. Il joue un rôle clé dans la prolifération cellulaire, la migration et la survie des cellules cancéreuses. Le traitement proposé dépend des symptômes ainsi que de l'état d'avancement du cancer. Il s’agit généralement de la chirurgie et / ou de la chimiothérapie. A un stade plus avancé les thérapies ciblées sont associées à l’arsenal thérapeutique. Le pemigatinib est un inhibiteur du récepteur FGFR 2, ayant une activité anticancéreuse potentielle. Il inhibe, la prolifération des cellules tumorales surexprimant FGFR2. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pemigatinib chez des patients ayant un cholangiocarcinome avancé/métastatique ou non résécable, précédemment traités, en échec et présentant une translocation FGFR2. Les patients seront répartis en 3 groupes selon le type de mutation du gène FGF/FGFR2. Tous les patients recevront du pemigatinib 1 fois par jour pendant 2 semaines suivi d’une semaine de repos. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus pour des examens biologiques et radiologiques toutes les 6 semaines puis toutes les 9 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions